bio-géo-ingéniérie
Malgré les efforts déployés par les climato-sceptiques, le réchauffement climatique s’impose désormais comme un défi pour l’humanité toute entière. En Europe, les émissions de gaz à effet de serre attribuables à l’agriculture représentaient en 2007 462 millions de tonnes d’équivalent de gaz carbonique (CO2). L’agriculture est la plus importante source de protoxyde d’azote (N2O) qui se dégage des engrais azotés et de méthane (CH4) dû au processus de digestion du bétail et au stockage du fumier. Par ailleurs les activités agricoles relâchent également du dioxyde de carbone en raison de l’utilisation de fuel pour les constructions, les équipements et les machines.*
Faudrait-il donc organiser la réduction des gaz à effet de serre ? La fuite en avant technologique parie quant à elle sur la manipulation du climat : modification de la chimie des océans par ensemencement en fer, pulvérisation d’aérosols soufrés dans la stratosphère ne sont plus désormais du domaine de la science-fiction. Le Japon a eu récemment recours à l’ensemencement des nuages avec des sels d’iodure d’argent pour faire pleuvoir. Mais qui contrôlera « le thermostat planétaire »?